19/01/2013
Comme dans certaines vies
A l'aube fraîche de la vie
De cette jeunesse qui s'enfuit
Près des horloges ou s'ennuient
Les secondes filant à l'infini
Laissant à tout un chacun
Longuement les images sans fin
Tirant, poussant le doux lien
De fuir, de rester sous ses biens
Suivant les sillons incertains
A un avenir aux longs matins
Comme sortant de sa chrysalide
La chenille luisante et humide
Tire, crie et souffre sans un son
Suivant son parcours à la saison
Sous les tendres feuilles à son éveil
A la douce chaleur du soleil
Enfin elle vit et s'émerveille
De ses ailes aux couleurs sans pareil.
auteur (France Lamboley )